lundi 19 octobre 2009

Un pas dans l'Etrange

"Résumer la mise en place de L'Étrange Festival en quelques mots? Difficile, quand on n'est pas rompu à l'exercice, difficile de ne pas parler pour ne rien dire. Alors pourquoi se fouler? Parlons, simplement.
Cette année aura été l'année du changement et des incertitudes, de la renaissance et des (re-)découvertes. Changement de lieu, de contexte, de méthode, de carrière pour certains, et incertitudes sur qui sera là, des films ou des volontaires, pour assurer le spectacle de bout en bout. Renaissance du cœur, de l'espoir, de la peur et du grand frère de Paris, et (re-)découverte d'une équipe jumelle, de nouveaux volontaires ainsi que de films et réalisateurs que d'aucuns voudraient perdus dans les limbes du conformisme télévisuel. Et parmi ces derniers, difficile de faire un choix à la fois réaliste et intéressant. Exit donc Society, From Beyond et autres Kiss contre les fantômes, et bienvenue aux Traqués de l'an 2000 et consorts, autrement plus dépaysants et familièrement intrigants.
Malgré tout, entre la programmation à réaliser et les distributeurs obtus, entre coups de gueule et soucis techniques, textes en retard et recherche de visuels, site à réécrire et insomnies, arriver au bout du voyage n'aura pas été de tout repos. Et en tant que spectateurs, la meilleure récompense, le meilleur encouragement que vous puissiez faire est encore de venir et partager avec nous ce cinéma différent et ô combien essentiel."

Jean-Marie Tapiat

Exclusivité mondiale : Dolorosa à l Etrange Festival

Reçu aujourd'hui un sms de Fabrice Lambot à propos de Dolorosa, un court métrage bien extrême qui connaîtra sa toute première projection publique le samedi 24 octobre à minuit :
"Hello. On finit Dolorosa d'ici demain matin, lundi je file le disque dur et mercredi je récupère la betanum et un DVD".
Voilà, c'est ça aussi un festival : la course contre la montre et les (bonnes) surprises de dernière minute.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas Fabrice Lambot, un petit rappel : vrai fan de films de genre, qu'il défendait déjà ardemment à travers le fanzine ATOMOVISION, il a aussi tenu une bien belle boutique remplie à ras bord de K7 et de DVD imports et dans laquelle on pouvait fréquemment croiser (entre autres grand consommateurs de galettes déviantes) Christophe Gans. Quelques courts métrages plus tard (Insanity en 2000 et Le sang du châtiment en 2005), il est allé tourner Dying God, un film bis bien barré avec Lance Henriksen en Argentine.
Ne dormant que deux heures par nuit (enfin, on n'est pas vraiment allé vérifier), il s'est lancé dans la folle aventure de la production, en créant Metaluna Productions aux côtés d'un certain Jean-Pierre Putters, le papa de Mad Movies.
Les plus fidèles d'entre vous se rappèleront que nous avions présenté un époustouflant (et très morbide) "teaser" l'année dernière, du nom de Broken Imago. Eh bien, ce long métrage - du trop rare Douglas Buck - est actuellement en développement chez Metaluna. On vous l'dit, ce Fabrice il est à surveiller de (très) près.

Allez, comme comme le bonhomme nous est franchement sympathique, voici deux liens pour en savoir plus sur lui :
http://www.sinart.asso.fr/sueursfroides/index.php?fiche=1224
http://www.revues-de-cinema.net/Entretiens/Atomovision_Lambot%20Fabrice_2008-12-08.html